Tuesday, April 27, 2010

Jews 'not entitled to restitution' - Weinstein

Carmen Weinstein

In a display of arch-dimmitude, Carmen Weinstein, who heads the tiny Jewish community in Egypt, told al-Arabiya that it was 'illogical' for Egyptian Jews to be entitled to restitution 60 years on. Although showering the late president Sadat with praise for having achieved peace, Mrs Weinstein wants nothing to do with Israel and shuns the Jews from Egypt in Israel. She comes close to excusing the recent firebombing on the Shaar Shamayim synagogue as an expression of political frustration with Israel. On the other hand, she does disassociate herself from the Egyptian government's decision to cancel its inauguration ceremony of the Rambam synagogue. (With thanks: Levana and Elie Patan for his translation into French)

La présidente de la communauté juive du Caire, Mme. Carmen Weinstein, est convaincue que la relation entre les autorités egyptiennes et les juifs d'Egypte est bonne, dit-elle dans un entretien exclusif pour Alarabia.Net: Le président Moubarak est le père de tous les Egyptiens de diverses religions, qu'ils soient musulmans, chrétiens ou juifs, et que le gouvernement égyptien continue à payer les pensions sociales nécessaires pour les soins des personnes âgées juifs après leur retraite de leurs fonctions gouvernementales.

Weinstein a nié que les récents bombardements, qui ont eu lieu en face de la synagogue de la rue Adli au centre-ville du Caire visaient les juifs d'Egypte; mais, en dépit de leurs "simplicités" , c'était une expression d'opposition politique, une approche anti-israélienne dans le traitement de la cause palestinienne.

Le chef de la communauté juive du Caire a ajouté: "Comme tous les égyptiens, nous refusons d’exprimer nos convictions politiques par la violence, c'est le droit de chaque citoyen dans n'importe quel pays arabe ou autre, d'exprimer ses opinions politiques, sans préjudice et atteinte à la vie de personnes innocentes, sans distinction de religion ; et ce qui s’est passé en face de la synagogue Shaar Hashamayim en centre ville, "est purement accidentel et ne reflète pas le comportement de base de la population égyptienne."

En ce qui concerne l’attitude du gouvernement égyptien, qui refuse d’organiser une cérémonie officielle à l’occasion de la réouverture de la synagogue Moshé Ben Maïmoun connue sous le nom de « Rambam », Mme. Weinstein a déclaré : ”La communauté juive du Caire, sous ma présidence, a célébré sa réouverture après sa restauration, et nous n’avons aucun rapport avec la décision du gouvernement égyptien de célébrer ou d’annuler une cérémonie officielle à cette occasion ; nous n’intervenons pas sur les décisions et décrets ministériels, ni au conseil suprême des antiquités ni à d’autres instances égyptiennes”. Par la même occasion, Mme. Weinstein a nié et réfuté les rumeurs à propos de certains excès qui auraient eu lieu durant la cérémonie organisée par la communauté juive en cette manifestation.

Quant à l'activité de la communauté juive au Caire, elle a déclaré: Comme il semble maintenant, la communauté juive du Caire se composait de juifs égyptiens, qui sont nés et ont vécu en Egypte depuis le début du 19eme siècle de notre ère ; Mais la présence des juifs en Egypte - comme on le sait – a devancé cette période avec une longue histoire atteignant l’époque des prophètes des enfants d’Israël, y compris Abraham, Joseph, Jacob, Moïse, en notant qu'il n'existe pas actuellement en Egypte, un grand nombre de Juifs comme par le passé, en particulier peu après la révolution de Juillet 1952. Avant cette date, un grand nombre de communités juives existaient dans plusieurs villes et gouvernorats en Egypte. Chaque communauté avait ses synagogues, ses cimetières, son conseil d’administration particulier. Maintenant, il ne reste que deux communautés juives : l’une au Caire et l’autre à Alexandrie. La première compte environ 50 juifs, pour la plupart des personnes âgées, et la seconde, compte encore moins. Mais cette communité d’Alexandrie compte des hommes pour la plupart à l’inverse des juifs du Caire.

De l'avis de Mme. Weinstein, le nombre de Juifs en Egypte n’est pas aussi important, autant que l'importance de la richesse du patrimoine juif existant en Egypte, et à ce propos elle dit : « En parlant de cette richesse, je veux dire le nombre de synagogues en Egypte, il n’en demeure que 12, dont la plus importante est la synagogue « Ben Ezra » au vieux Caire (Masr Atika- Fostat), et la synagogue « Ben Maïmoun » dans le quartier juif du Caire (Haret el Yahoud). Ces deux synagogues célèbres sont d’une importance mondiale. A cela il faut ajouter la synagogue « Eliahou Hanabi » à Alexandrie; Quant à la synagogue « Shaar Hashamayim » (la porte du ciel), en centre ville du Caire, c’est la synagogue principale de la communauté. On y célèbre les prières et les rites religieux durant les principales fêtes juives. Et Mme. Weinstein d’ajouter: « Dans le passé, toutes ces pratiques avaient lieu dans différentes synagogues du Caire, soit à Héliopolis, au pont de « Koubbeh », à Méadi et à Helouan.

Sur les activités de la communauté qu’elle dirige, Mme. Weinstein a souligné que la présidence de la communauté s’occupe des juifs car ils sont agés et contribue autant que cela est possible à leur fournir les médicaments et les services médicaux, pour les aider à vivre.
Pour le financement de la communauté, Mme Weinstein déclare: « Le financement de la Communauté est limité aux fonds de vœux et des dons, en particulier dans les synagogues de Shaar Ha Shamayim et Ben Ezra. Les contributions et dons des juifs égyptiens et étrangers pourvoient à fournir une aide complète à leurs coreligionnaires; ceci en plus d’un soutien financier et en nature, que la communauté reçoit d’une des organisations juives américaines.

Mme. Carmen Weinstein a nié que la communauté juive du Caire reçoit n’importe quel financement en provenance d'Israël*, soulignant qu'il n'existe pas de relation directe ou indirecte, de près ou de loin, entre l'Etat Hébreu et les activités de la communauté juive du Caire, indiquant qu’elle avait refusé et continue à refuser plusieurs projets de la part des juifs israéliens, surtout ceux qui sont de souche égyptienne. A cet égard, elle a déclaré : « Il y avait une association nommée «Juifs d’Egypte en Israël» qui voulait tenir un congrès en Egypte**, mais nous avons refusé cela et avons déclaré que nous sommes la seule instance nommée à s’occuper des affaires des juifs égyptiens.

C’est avec le même langage que nous avons refusé les demandes des juifs égyptiens en Israël pour la restitution de leurs biens qu’ils ont laissé après leur émigration d’Egypte (my emphasis - ed); c’est illogique qu’après qu’ils aient quitté l’Egypte depuis plus de 60 ans, ils essayent en même temps de récupérer leurs propriétés ; Oui les juifs avaient de nombreuses entreprises commerciales et usines industrielles, mais petit à petit, elles ont cessé d’exister à l’ombre des conditions économiques difficiles qui ont chuté la situation en Egypte durant cette période.

Elle indique qu'elle ne se sent pas citoyenne de deuxième classe en Egypte ; mais au contraire, elle a de nombreuses bonnes relations avec les égyptiens de religion différente, et elle ajoute : "Je me souviens que l’ancien président Anouar El Sadate avait demandé à mon père d’imprimer les cartes d’invitation pour son mariage dans l’imprimerie que mon père avait ouverte au Caire ; Les relations entre les juifs, les musulmans et les chrétiens en Egypte sont pleins d’amour et de compassion ; Il suffit que je souligne que le rabbin Moshe Ben Maïmoun, dont l’une de nos importantes synagogues au Caire porte son nom, était le médecin personnel du commandant Salah El Dine El Ayoubi (Saladin) ; Ce dernier n’avait aucune confiance en aucun autre médecin que lui ; Aussi, il y avait l’oculiste juif, feu Dr. Max Salama, l’ancien président de la communauté juive d’Alexandrie, qui était le médecin personnel du président Gamal Abdel Nasser ; Max Salama était aussi l’un des fondateurs du fameux « Sporting club » d’Alexandrie.


La présidente de la communauté juive du Caire, avait son mot à dire dans la plupart des questions d'actualité politique, et en premier, le conflit israélo-arabe, et à ce propos elle dit : «en fin de compte il faut retablir les droits a leur proprietaires***, quelle que soit la rage et la puissance des incendies provoquées par les guerres, les batailles, les combats et les confrontations entre les peuples, les gouvernements doivent se rendre à l’évidence du besoin d’aboutir à la paix, et le défunt président Anouar El Sadat, en accord avec cette logique, était judicieux et prudent lors de ses rapports avec Israel ».

Et ses souvenirs des guerres qui ont éclaté entre les Arabes et Israël, que ce soit en 1967 ou 1973, Mme. Weinstein a dit: « Ce sont des souvenirs douloureux, il n'y a pas de personne normale qui aime la diffusion de sang, et j’ai souhaité que Sadate fasse un miracle et réussisse à aboutir à la paix avec les israéliens. C’est ce qu’il a fait et il a réalisé le rêve de tous.

Mme. Carmen Weinstein est née en Égypte de parents égyptiens, et a vécu avec son père dans la ville de Louxor en Haute Égypte où il apprit l’arabe ; avant cela, son grand-père et sa grand-mère avaient émigré d’Europe centrale vers l’Egypte et se sont établis dans la ville d’Alexandrie. Carmen a été éduquée dans les écoles françaises et après l'insistance de son père, elle apprit la langue arabe à la maison avec des professeurs égyptiens, car l'école française qu’elle fréquentait n’allouait qu’une heure par semaine pour l’enseignement de l’arabe.

En 1981, le père de Carmen déménagea de Louxor, où il avait vécu de nombreuses années, vers Le Caire. Il travailla dans l’impression de livres, et créa son imprimerie qui se trouve jusqu'à présent au centre de la capitale égyptienne. Carmen est diplômée de la Faculté des lettres, département d'anglais de l'Université du Caire, puis titulaire d'une maîtrise de l'American University (au Caire) ; le sujet de sa maîtrise était sur l’écriture dans le théatre.

Read original article (Arabic)

* incorrect: the community receives funding from the Joint in Israel
** at the time, the hotel due to accommodate the visitors said it could not guarantee their safety
*** contradicting Weinstein's previous denial of Jewish rights to restitution, or she may here be referring to the 'rights of the Palestinians'

9 comments:

  1. Un juif d'Egypte9:46 pm, April 27, 2010

    Franchement, ces discours de Carmen nous font vomir.
    UN JUIF D'EGYPTE.

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  2. Was her mother egyptian? I say this after hearing a great shiur on http://www.theyeshiva.net/Video/View/81
    about the son of a Jewish mother and egyptian father and what ensued thereafter.

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  3. I don't think so!However, I have heard that Carmen Weinstein is married to a Muslim.

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  4. My comment will be as folows:
    firstly: What Jewish Community are we talking about in Egypt representing us? Three and a half cats?
    Secondly: Ms Weinstein's sentence that it is illogical etc. is itself illogical. Have not Germany and Autria given back what was taken from their Jews more than 60 years ago? Why only this month former Austrian Jews were the guests of honour in Austria (all expenses paid!)
    Thirdly: Poor Ms. Weinstein: she is so unsure and scared of her future that she says "n'importe quoi!"
    Sultana Latifa

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  5. Her opinion can be dumped in the garbage.

    She is one against millions of us, Egyptian Jews with an opinion, based on the truth and not her fabrication and lies.

    We fled scared for our life leaving great fortunes and extremely prosperous businesses, and real estate properties and agricultural lands.

    We should never give up to fight to get back what was and which still belongs to us.

    No wonder she still lives in Egypt.

    A Jew from Egypt

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  6. Mme Weinstein dit qu'elle ne veut rien a voir avec Israel, mais lorsqu'il s'agit de recvoir des soins medicaux c'est une autre histoire. Quelle ingratitude?

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  7. Carmen Weinstein and her mother before her, as Presidents of what remains of Jewish community of Cairo, have done sterling work in attempting to preserve the 800 year old Bassatine cemetry and looking after the Ben Ezra synagogue as well as preserving the main Adly Pasha synagogue. She has a very difficult job and I do not think that anyone who has not lived in or visited her in Egypt recently should criticise her.

    I do not understand why the article has her father living in Luxor until 1983. I used to know the Imprimerie Weinstein in Sharia Madabegh since my father had all his office stationary printed there. And my father died in 1957.

    The Jews of Egypt alone lost more property and other assets (mostly without any compensation)than all the Palestinians together. If Arab refugees are to be compensated for their losses then the so should the refugees from Egypt and Arab countries.

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  8. I have tried , on several occasions to find out from her or the community where my father was buried and if I could obtain a copy of his certificate of death or a copy of the entry of his death from the rabbinate. Her answer was rude and negative and during my visit to Cairo, she more or less ask me for a donation or else she would not answer me. I am ashamed, she should not have been left in charge. My dad Leon Dichy was working in the Ministry of Finance for a long time and I have nothing left of him, not even a photo of his grave or a testimony of him.

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  9. Annie, I feel for you, but the truth is that the Egyptian authorities won't even let copies be taken of death certificates as Jewish documents are Egypt's'national heritage'. Weinstein cannot or will not do anything about this sorry state of affairs.

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